Books (only covers and summaries downloadable) by Gabolde Luc

La chapelle de barque en calcite aux noms d'Amenhotep Ier et Thoutmosis Ier à Karnak, 2019
Premier volume de la série consacrée aux monuments d’Amenhotep Ier à Karnak, la publication de ch... more Premier volume de la série consacrée aux monuments d’Amenhotep Ier à Karnak, la publication de chapelle de calcite aux noms d’Amenhotep Ier et de Thoutmosis Ier est l’aboutissement d’un long processus scientifique initié avec la découverte des premiers blocs dans les fondations du môle sud du IIIe pylône en 1914, poursuivi avec la reconstruction en 1947 du monument dans le musée de plein air, en passant par les dessins successifs des parois et leur documentation photographique et s’achevant par la présente édition en fac-similés assortie d’une traduction commentée. La chapelle de calcite est un reposoir pour la barque processionnelle d’Amon lors de ses fêtes à exode. On hésite encore sur son emplacement d’origine : soit à l’intérieur de la « cour de fêtes » de Thoutmosis II, soit là où se dressera plus tard le « Siège d’intronisation d’Amon », proposition qui a notre préférence. Son décor fut repris quasiment à l’identique dans les autres reposoirs de barque de calcite du site. Les rites spécifiques adressés à la barque d’Amon sont pour partie ceux consignés dans le Rituel d’Amenhotep Ier connu par les p.BM 10689 (Chester-Beatty IX) et les p.Caire CGC 58030, p. XI + p.Turin, Inv. Suppl. 10125 et qui portent à juste titre le nom de « service pour les offrandes de la fête d’Amon-Rê ».
First volume of the series dedicated to the Monuments of Amenhotep I at Karnak, the publication of the calcite chapel in the names of Amenhotep I and of Thutmose I materialises the achievement of a long scientific process initiated by the discovery in 1914 of the first blocks in the foundations of the southern tower of the IIIrd pylon. Followed in 1947 the reconstruction of the monument in the open air museum. Successive phases of drawings and photographic documentation were then implemented and finally the publication of the present edition comprising fac-similes, translations and comments. The calcite chapel is a bark repository for the god’s portable bark during Amun’s procession festivals. Its original location is still debated: either inside the festival courtyard of Thutmose II, or the place where the “inthronisation seat of Amun” was later erected (the latter has our preference). Its decoration was later duplicated in most of Karnak’s calcite bark shrines. The specific rituals addressed to the bark of Amun are partly those recorded in the “Ritual of Amenhotep Ist” known throughout the p.BM 10689 (Chester-Beatty IX) and the p.Cairo CGC 58030, p. XI + p.Turin, Inv. Suppl. 10125 and which, quite a-propos, bear the name of “offering service for the festival of Amun-Ra”.

Bibliothèque d'étude, 2018
L’ancienneté du temple de Karnak et la genèse du culte d’Amon ont longtemps fait l’objet de débat... more L’ancienneté du temple de Karnak et la genèse du culte d’Amon ont longtemps fait l’objet de débats aux conclusions incertaines, faute d’indices déterminants, mais il est désormais possible de proposer de nouvelles hypothèses sur le développement du site et l’essor du culte d’Amon.
Le Nil a connu des changements importants de son cours et il semble que le site de Karnak, primitivement situé rive gauche, soit devenu une île inhabitée durant l’Ancien Empire. Sous la XIe dynastie, après le rattachement de l’île à la rive droite, les nouveaux dynastes thébains mirent à profit les terres émergées pour édifier un sanctuaire consacré à un dieu neuf, Amon-Rê, garant de leur légitimité.
Cette divinité, quoique nouvelle, n’a pas été élaborée ex nihilo : elle synthétise le concept memphito-héliopolitain d’Imn, « caché », la dimension solaire empruntée à Rê-Atoum d’Héliopolis, l’iconographie et les liturgies coptites du dieu Min.
Amon-Rê devint ainsi, pour ces souverains originaires du Sud, le dieu qu’ils avaient révélé et que les rois précédents n’avaient pas su reconnaître.
————◆————
The age of the Karnak temple and the genesis of the cult of Amon have been the subject of debate and inconsistent conclusions for years, due to the lack of decisive elements, but it is now possible to present some new hypotheses on the development of the site and the rise of the cult of Amon.
The course of the Nile clearly endured some major changes and it appears that the site of Karnak, that was originally located on the left bank, became a desert island during the Old Kingdom. In the XIth Dynasty, after the island became part of the right bank, the new Theban kings took advantage of the emerged land to build a sanctuary, dedicated to a new divinity, which was supposed to guarantee their legitimacy.
The divinity, Amon-Re, though a new one, was not created ex nihilo. Amon-Re summarizes the Memphite Heliopolitan concept of Imn, «hidden», and the solar dimension that is a feature of Re-Item of Heliopolis, as well as the iconography and the Coptite liturgies of Min.
For those sovereigns coming from the South, Amon-Re became the god that they contributed to reveal, to the contrary of the previous kings, who did not rightly appreciate it.

Mémoires de l'Institut français d'archéologie orientale, 2005
La publication de quatre monuments en calcaire de Karnak, reconstitués à partir de blocs épars re... more La publication de quatre monuments en calcaire de Karnak, reconstitués à partir de blocs épars retrouvés sur le site, éclaire l’histoire d’une époque charnière du Nouvel Empire.
Entre la mort de son frère et époux Thoutmosis II et sa propre accession à la dignité de pharaon au tournant de l’an VII de Thoutmosis III, la reine Hatchepsout a exercé une régence qu'on supposait volontiers active mais qui était demeurée jusqu’à présent mal connue parce que fort peu documentée.
Ces quatre édifices - une chapelle (de barque ?), le Netery-menou, un petit monument à niches consacré au culte de plusieurs membres de la famille royale et enfin une petite chapelle fragmentaire - sont autant de jalons qui permettent de montrer que, pour Hatchepsout, le passage de l’état de veuve et régente du royaume à celui de pharaon fut très progressif, même si la reine s’accapara extrêmement tôt certaines prérogatives royales, peut-être dès les derniers mois du règne de Thoutmosis II.
L’enquête a conduit à réexaminer le cadre historique de cette période ; elle a aussi porté, plus spécifiquement, sur les titulatures royales qui ont fait l’objet de martelages et de regravures parfois inattendus, comme les noms de Thoutmosis II remplaçant ceux de Thoutmosis III ou les représentations montrant la « masculinisation » progressive d’Hatchepsout. Cette recherche a permis de déterminer précisément par quelles étapes les fonctions régaliennes ont été peu à peu complètement dévolues à la reine-pharaon.

Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres NS, 1998
Au cœur du grand temple d'Amon-Rê à Karnak, un vaste espace carré que
jalonnent quatre seuils de... more Au cœur du grand temple d'Amon-Rê à Karnak, un vaste espace carré que
jalonnent quatre seuils de granit rose constitue tout ce qui reste encore en place du
temple du Moyen Empire après l'exploitation de l'édifice et de la plus grande
partie de ses fondations par les chaufourniers.
Les structures presque intégralement en calcaire qui se dressaient là
n'ont pas pour autant entièrement disparu. Parmi les vestiges sortis du sous-sol de
Karnak (et parfois remployés), une série comprenant une cinquantaine de blocs et
fragments de blocs au nom de Sésostris Ier se distingue par son homogénéité :
même genre de reliefs et de décor, même module des personnages, dimensions
communes des éléments architecturaux.
L'enquête présentée ici s'est efforcée de tirer parti de ces restes en les
soumettant à un examen approfondi. Il semblait bien, d'ailleurs, que les assemblages
déjà connus pouvaient être complétés et que l'on pouvait encore retrouver, de
manière certaine ou hypothétique, la place primitive de quelques-uns de ces
vestiges. En fait, on peut même proposer grâce à eux l'ébauche
d'un plan pour le temple de cette époque.
Il s'agit des ultimes restes du temple même d'Amon-Rê bâti par Sésostris Ier
à Karnak. L'ensemble est donc d'un intérêt fondamental pour l'histoire du site et
chaque fragment historié ou inscrit peut se révéler novateur. Une date conservée
sur l'un des blocs va être cruciale par ses implications puisqu'elle est la clef du
calage chronologique de la fondation de l'édifice.
De même la désignation précise du temple comme une ḥwt-ʿȝt nt Ỉmn
permet-elle de comprendre quelques aspects essentiels de la théologie d'Amon et,
particulièrement, sa fondamentale dimension solaire et héliopolitaine.
Edited books (only cover & summary downloadable) by Gabolde Luc

Paul Barguet aurait eu cent ans cette année. Pour honorer la mémoire de ce Lyonnais d’adoption qu... more Paul Barguet aurait eu cent ans cette année. Pour honorer la mémoire de ce Lyonnais d’adoption qui fit vivre et fructifier l’institut Victor-Loret, les contributions de seize savants qui l’ont connu et apprécié ont été réunies ici. Elles marquent ainsi la reconnaissance de la dette qu’ils ont contractée envers ce maître discret et attachant. Chaleureusement encouragé par Jean-Claude Goyon, Paul Barguet avait malicieusement rassemblé des souvenirs et anecdotes de sa vie de savant et composé lui-même une notice biographique retraçant son parcours d’égyptologue, notice qu’il souhaitait voir paraître après sa mort. C’est pour constituer un écrin digne d’accueillir ces précieux mémoires que nous avons résolu, avec le Professeur Goyon, de composer le présent volume d’hommages. Ces souvenirs personnels sont particulièrement émouvants en ce qu’ils nous procurent en premier lieu la joie de retrouver bien vivant cet homme qui savait nous ravir par sa science, son humanité et son humour. Ils sont d’autant plus précieux qu’ils se réfèrent à une Égypte que certains d’entre nous ont connue, quelques-uns à peine entrevue ou d’autres encore seulement imaginée, mais qui, en tout état de cause s’éloigne de plus en plus de nous. Une Égypte qui était moitié moins densément peuplée qu’aujourd’hui, dont les espoirs d’avenir étaient résolument tournés vers la modernité et l’Occident qui alors l’incarnait, une terre aux paysages d’une infinie harmonie, avec une douceur dans la ruralité et un exotisme orientalisant dans ses cités. C’était une Égypte où l’on pouvait se promener au seul gré de l’humeur, de site en site, de temple en temple, de ruine en ruine, de découverte en découverte. Autres temps… La notice biographique due au Professeur Goyon retrace les grandes étapes de la vie et de la carrière académique de cet éminent chercheur 1. Elle est suivie d’une bibliographie complètequi témoigne de l’ampleur, de la diversité de son savoir et de sa curiosité. Nous rappelons, à cette occasion, qu’un certain nombre d’articles du maître avaient été rassemblés et réédités par les soins de Christian Jacq en 2001 2, Ceux qui l’ont connu et ont suivi ses cours seront unanimes à rappeler combien il était généreux de son savoir, et de quel humour pince-sans-rire il savait agrémenter la rigueur de ses enseignements. Ces hommages, de par l’éclectisme de leur spectre et la diversité des auteurs, l’auraient beaucoup intéressé et, peut-être, amusé également. Ils permettent d’anticiper sur la trace particulière qu’il laissera dans notre discipline et témoignent assurément de celle qu’il occupe dans nos cœurs. Nous sommes très reconnaissants à Christine Gallois d’avoir accepté d’être le coéditeur de ce volume et de nous faire ainsi bénéficier de la qualité des éditions Khéops

Bibliothèque d'Étude , 2008
VOILÀ SOIXANTE-DIX ANS venait au monde Jean-Claude GOYON, et cela fait aujourd’hui quarante ans q... more VOILÀ SOIXANTE-DIX ANS venait au monde Jean-Claude GOYON, et cela fait aujourd’hui quarante ans qu’il diffuse ses recherches et son savoir, pour le plus grand bénéfice de notre discipline et pour notre plus intense satisfaction. Cette belle conjonction décennale et septennale — qui aurait peut-être inspiré un hiérogrammate poète des derniers siècles avant notre ère s’il avait eu à en rendre compte — se devait d’autant plus d’être célébrée que le récipiendaire des présents hommages avait fait sa provende des jeux mathématiques et numérologiques des Anciens. Voici donc une heureuse opportunité d’exprimer au savant, au pédagogue et à l’homme le témoignage de notre affection, de notre admiration et de notre reconnaissance. C’est une gageure que d’essayer de rendre compte en quelques lignes des jalons d’un parcours tout entier orienté vers la science, l’édition, la diffusion du savoir, imprégné d’une passion de l’Égypte tout entière et de ses habitants, de ceux d’hier et de ceux d’aujourd’hui. Le savant, le chercheur opiniâtre doit en premier être honoré car J.-Cl. GOYON a choisi dès l’origine les sentiers ardus des textes religieux tardifs – et de préférence les compositions jusque-là inexplorées ou presque. Ce seront les « livres des respirations », le « rituel de l’embaumement », les « rituels de glorification d’Osiris ». Suivront les « rituels de confirmation du pouvoir royal au Nouvel an » ou les compilations tardives relatives aux « Soixante d’Edfou et aux Soixante-dix-sept de Pharbaethos ». Attiré par ces oeuvres qui sont sans doute celles où s’expriment le mieux les croyances, la pensée des Anciens, celles qui fournissent le plus de détails sur leur vision du monde, il n’ignorait pas que ce sont aussi celles qui offrent le plus de pièges au chercheur et au traducteur, parce qu’elles sont elliptiques, parce qu’elles se réfèrent à des concepts si évidents pour les scribes et les prêtres qu’ils ne nous sont jamais explicités. Son mérite est donc bien grand d’avoir su nous guider dans ces arcanes et d’avoir démêlé l’écheveau où s’entrelacent allusions, mythes et symboles, dans une recherche persévérante de ce que pensait l’Égyptien de l’Antiquité. On pourra assurément ne pas partager toutes ses interprétations qui sont toujours marquées du sceau de l’originalité – et aussi de l’honnêteté scientifique —, mais il livre inlassablement une matière mise en contexte et un point d’appui solide pour de nouveaux développements. Exigeant envers lui-même, il l’est aussi envers les autres. Il a ainsi pu tour à tour être enthousiaste ou sévère, parfois jusqu’à l’excès. Il aura quelques fois froissé l’un ou l’autre et n’en est pas exempt de regrets. Il est des domaines périphériques où sa curiosité insatiable l’a mené à effectuer des enquêtes approfondies ; ainsi, dans la droite ligne de son lointain prédécesseur à Lyon Victor LORET, il a exploré le monde foisonnant de la botanique, des techniques, de la cosmétique et des parfums, de la médecine. Ou encore, comme cet autre devancier lyonnais vénéré, Paul BARGUET, il a étudié d’un côté la symbolique des nombres, de l’autre, l’archéologie et la théologie des temples de Karnak. C’est le professeur, le pédagogue qui aura sans doute le plus marqué la plupart d’entre nous. Sa méthode consistait à nous transmettre du savoir mais surtout à nous apprendre à chercher. Combien de pistes — nombreuses, et auxquelles nous n’avions pas songé – ne nous indiquait-il pas lorsqu’on lui présentait une problématique de recherche ? Certes quelques-unes s’arrêtaient assez vite, non sans nous avoir souvent permis de parcourir des domaines bibliographiques et égyptologiques parfois exotiques. Mais d’autres apportaient des compléments essentiels à l’étude. Parmi celles-ci, enfin, surgissait régulièrement la référence incomparable, rare et précieuse, qui allait faire faire un grand pas à l’enquête. Particulièrement appréciable a été pour nous son respect des opinions divergentes des siennes : pour peu que nous pussions les soutenir par des arguments valables et solides, il les acceptait sans état d’âme, quand bien même elles ne l’avaient pas véritablement convaincu. L’homme enfin, celui qui cache sous des dehors bourrus un humanisme chaleureux et profond, est généreux de son savoir qu’il diffuse sans réticence en l’agrémentant à l’occasion d’une pointe de malice. Peu sensible aux honneurs, il a servi la science sans jamais faire passer son ambition personnelle avant celle de sa discipline. Cet hommage enfin serait incomplet s’il ignorait le mérite discret qui revient à son épouse Marie-France, celle qui a partagé avec lui le confort spartiate des chantiers des Kélia, celle qui, par son humeur toujours égale, son bon sens positif et son charme rayonnant lui aura apporté cette tranquillité d’esprit dont ont tant besoin et le chercheur et la science qu’il sert. L.G.

Memoires de l'Institut français d'archéologie orientale (MIFAO), 2008
La mort, en 1988, du R.P. du Bourguet a laissé à l’Ifao (Institut français d’archéologie oriental... more La mort, en 1988, du R.P. du Bourguet a laissé à l’Ifao (Institut français d’archéologie orientale) la tâche de terminer l’édition des textes du temple d’époque ptolémaïque de Deir al-Médîna. Les épreuves au plomb avaient été tirées mais n’avaient pu être revues par l’auteur ; les textes hiéroglyphiques eux-mêmes n’avaient pu être contrôlés sur l’original. Ce fut fait lors de deux missions, 1991 et 1992, effectuées par Luc Gabolde, qui, tout en respectant l’esprit dans lequel le R.P. du Bourguet avait conçu sa publication, précisa quelques lectures puis réalisa un important travail d’unification. Les planches au trait, dues à Leïla Menassa, permettent de situer les textes dans leur contexte et de rendre compte de l’état de la paroi. Les planches photos, réalisées par les photographes de l’Ifao et plus particulièrement J.-Fr. Gout, donnent une couverture complète des parois inscrites.
La première édition (2002) étant épuisée, l’ouvrage a fait l’objet d’une réimpression en 2008
Papers by Gabolde Luc
The Nile: Natural and Cultural Landscape in Egypt, 2017
MDAIK, 2000
La tête royale JE 52364 du musée du Caire (pl. 23 a-b) a été trouvée par H. CHEVRIER, à Karnak le
Bulletin de la Société française d'égyptologie, 1996

La publication des trois temples principaux de l'enceinte de Montou, à Karnak-Nord, à laquelle Al... more La publication des trois temples principaux de l'enceinte de Montou, à Karnak-Nord, à laquelle Alexandre Varille projetait de consacrer un volume Karnak II, n'a jamais pu voir le jour en raison de la mort prématurée de l'auteur. Nous avons repris en 1990 ce projet et mis en oeuvre le relevé architectural et l'étude de ces temples 1. Nous proposons dans ces pages les conclusions auxquelles nous a conduit l'examen d'un point particulier de l'architecture du temple de Montou. Historique du temple de Montou Un rappel des étapes qui ont jalonné l'histoire du temple de Montou est nécessaire pour la commodité de l'exposé. Le temple actuel a été construit par Aménophis III. L'une de ses caractéristiques est d'avoir vu son plan modifié en cours de chantier: le projet primitif a été agrandi à deux reprises durant le règne 2. Un premier état prévoyait, sur un podium à corniche à gorge, un bâtiment approximativement carré, présentant en façade un portique à deux rangées de colonnes et pourvu d'une rampe d'accès. Avant l'achèvement complet de son ravalement 3, le podium fut prolongé au sud, le mur du fond percé et une série de salles supplémentaires ajoutée. Au nord, une cour à péristyle fut créée sur une autre extension du podium et deux obélisques furent placés de part et d'autre de l'entrée.

Five documents mentioning dhnt in a Kushite context are scrutinized, starting from a quotation of... more Five documents mentioning dhnt in a Kushite context are scrutinized, starting from a quotation of the Brooklyn magical papyrus. Two of these five documents, one of them for sure, the other most probably, refer to the Djebel Barkal. The question of the pinnacle, image of the agathodaemon protecting the mountain, is examined as well as the presence of Amun inside the mountain as described by the texts. The famous scene of B 300 representing Amun behind the diagonal line of the dhn.t with the raised cobra in front of him is compared with the one in the first hypostyle hall of Abu Simbel, understood here as a parallel representing the Amun of Abu Simbel protected by his own agathodaemon. The links of the Kushite Amun, embodied in the ram, with water (flood, rain, wells) is well attested and Egyptian examples are widely spread. This power on water as the mean of life par excellence explains the ram horn around the ear of Amun master of the flood in the Great Hypostyle Hall at Karnak as well as the same horn around the ears of the Kushite kings. If Kush is described as a land of dhnw.t, it is because the Egyptians have acknowledged the great number of them in the geomorphology of Sudan as well as the role given to them by the Kushites to enter in contact with the divine, would it be inside natural caves or monumental speoï.
Joyful in Thebes
Betsy examining archaeological plan drawn by a graduate student; back of the Mut Precinct. Photog... more Betsy examining archaeological plan drawn by a graduate student; back of the Mut Precinct. Photograph courtesy of James T. VanRensselaer. Betsy in conversation with the conservator Hiroko Kariya at the Open Air Museum at the Temple of Mut. Photograph courtesy of James T. VanRensselaer.
Revue d'Égyptologie, 2017
de Londres a récemment acquis une tête royale du début de la XVIII e dynastie 1 que sa qualité ex... more de Londres a récemment acquis une tête royale du début de la XVIII e dynastie 1 que sa qualité exceptionnelle recommande particulièrement à l'attention de l'historien de l'art et que son détenteur actuel m'a généreusement autorisé à publier ici. La pièce faisait partie, avant la vente, de la collection Levy-Despas / Marcie-Rivière 2 où elle était entrée, semble-t-il, dans la première moitié du XX e siècle 3. Son origine en Égypte demeure inconnue et un survol de la documentation ne m'a pas permis de repérer de reste de statue qui pourrait avec quelque vraisemblance lui être raccordé 4. La tête seule étant conservée, la pièce est anépigraphe et sa datation tout comme son attribution ne peuvent reposer que sur une analyse stylistique et physionomique.

5140 Lattes E PR. JEAN-CLAUDE GOYON a initié puis encadré, lorsqu'il était directeur scientifique... more 5140 Lattes E PR. JEAN-CLAUDE GOYON a initié puis encadré, lorsqu'il était directeur scientifique du Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak, nombre de programmes de recherche sur les monuments les plus anciens du temple (Sésostris I er , Amenhotep I er , Thoutmosis II entre autres), autant d'entreprises qui permettaient de s'approcher de la genèse des sanctuaires et des cultes d'Amon sur le site ; aussi je suis confiant que le document que j'ai le plaisir de lui présenter ici, en hommage au savoir qu'il m'a transmis, retiendra son intérêt. Il s'agit d'une statuette fragmentaire qui a connu il y a longtemps son heure de gloire lorsqu'elle a alimenté une controverse entre Fr. Daumas et D. Wildung au sujet de l'antiquité des temples de Karnak. On pourrait dès lors s'étonner qu'aucune photo n'en ait jamais été publiée : en fait on la croyait perdue depuis l'époque où A. Wiedemann l'avait décrite. C'est finalement à J. Baines que l'on doit d'avoir retrouvé sa trace au British Museum ; il la signala à I. Guermeur lequel porta à ma connaissance l'information. Le Dr. Vivian Davies et Marcel Marée ont ensuite conjugué leurs efforts pour mettre à ma disposition la documentation muséographique, technique et photographique relative à cette pièce et je leur en exprime ici ma profonde gratitude. Chacun pourra désormais s'en faire une idée sur des éléments plus tangibles.
The Oxford Handbook of Ancient Nubia, 2021
This chapter examines the origins of the god Amun, of his name, his ram-headed form, and their co... more This chapter examines the origins of the god Amun, of his name, his ram-headed form, and their connections to Nubia, which seem to have been overestimated. Amun appears to be the major deity worshipped in Nubia after the Egyptian conquest of the New Kingdom. Considered to be a national and universal god, he became the protector of Kushite kingship, spread through the religious conversion of the Kushite elite to Egyptian religious beliefs. Amun is a solarized deity figured as a man (occasionally ithyphallic) with a two-feather headdress primarily as the god of Karnak, and as a ram-headed deity as that of Jebel Barkal. He may also appear as a bull, a goose, and more questionably as a crocodile or a cobra. His main sacred cities were Napata, Pnubs, Kawa, Sanam, and Tara. He is occasionally accompanied by Mut, Khonsu, Satis, and Anukis.
Publication de deux inscriptions hieroglyphiques de la Basse Epoque mentionnant des ferventes div... more Publication de deux inscriptions hieroglyphiques de la Basse Epoque mentionnant des ferventes divines conservees dans les magasins du Luxor Supreme Council of Antiquities.
Publication of 30 quarry marks (dipinti) discovered painted on the foundation blocks of the build... more Publication of 30 quarry marks (dipinti) discovered painted on the foundation blocks of the buildings standing east of the 6th Pylon at Karnak. These signs seem, nally, to constitute 7 really distinct marks naming different teams. The parallel marks discovered at Deir al-Bahari are compared to the series of Karnak. Conclusions as to the chronology of the building activity in the central part of Karnak under the reigns of Hatshepsut and Thutmose III are suggested at the end of the study.
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First volume of the series dedicated to the Monuments of Amenhotep I at Karnak, the publication of the calcite chapel in the names of Amenhotep I and of Thutmose I materialises the achievement of a long scientific process initiated by the discovery in 1914 of the first blocks in the foundations of the southern tower of the IIIrd pylon. Followed in 1947 the reconstruction of the monument in the open air museum. Successive phases of drawings and photographic documentation were then implemented and finally the publication of the present edition comprising fac-similes, translations and comments. The calcite chapel is a bark repository for the god’s portable bark during Amun’s procession festivals. Its original location is still debated: either inside the festival courtyard of Thutmose II, or the place where the “inthronisation seat of Amun” was later erected (the latter has our preference). Its decoration was later duplicated in most of Karnak’s calcite bark shrines. The specific rituals addressed to the bark of Amun are partly those recorded in the “Ritual of Amenhotep Ist” known throughout the p.BM 10689 (Chester-Beatty IX) and the p.Cairo CGC 58030, p. XI + p.Turin, Inv. Suppl. 10125 and which, quite a-propos, bear the name of “offering service for the festival of Amun-Ra”.
Le Nil a connu des changements importants de son cours et il semble que le site de Karnak, primitivement situé rive gauche, soit devenu une île inhabitée durant l’Ancien Empire. Sous la XIe dynastie, après le rattachement de l’île à la rive droite, les nouveaux dynastes thébains mirent à profit les terres émergées pour édifier un sanctuaire consacré à un dieu neuf, Amon-Rê, garant de leur légitimité.
Cette divinité, quoique nouvelle, n’a pas été élaborée ex nihilo : elle synthétise le concept memphito-héliopolitain d’Imn, « caché », la dimension solaire empruntée à Rê-Atoum d’Héliopolis, l’iconographie et les liturgies coptites du dieu Min.
Amon-Rê devint ainsi, pour ces souverains originaires du Sud, le dieu qu’ils avaient révélé et que les rois précédents n’avaient pas su reconnaître.
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The age of the Karnak temple and the genesis of the cult of Amon have been the subject of debate and inconsistent conclusions for years, due to the lack of decisive elements, but it is now possible to present some new hypotheses on the development of the site and the rise of the cult of Amon.
The course of the Nile clearly endured some major changes and it appears that the site of Karnak, that was originally located on the left bank, became a desert island during the Old Kingdom. In the XIth Dynasty, after the island became part of the right bank, the new Theban kings took advantage of the emerged land to build a sanctuary, dedicated to a new divinity, which was supposed to guarantee their legitimacy.
The divinity, Amon-Re, though a new one, was not created ex nihilo. Amon-Re summarizes the Memphite Heliopolitan concept of Imn, «hidden», and the solar dimension that is a feature of Re-Item of Heliopolis, as well as the iconography and the Coptite liturgies of Min.
For those sovereigns coming from the South, Amon-Re became the god that they contributed to reveal, to the contrary of the previous kings, who did not rightly appreciate it.
Entre la mort de son frère et époux Thoutmosis II et sa propre accession à la dignité de pharaon au tournant de l’an VII de Thoutmosis III, la reine Hatchepsout a exercé une régence qu'on supposait volontiers active mais qui était demeurée jusqu’à présent mal connue parce que fort peu documentée.
Ces quatre édifices - une chapelle (de barque ?), le Netery-menou, un petit monument à niches consacré au culte de plusieurs membres de la famille royale et enfin une petite chapelle fragmentaire - sont autant de jalons qui permettent de montrer que, pour Hatchepsout, le passage de l’état de veuve et régente du royaume à celui de pharaon fut très progressif, même si la reine s’accapara extrêmement tôt certaines prérogatives royales, peut-être dès les derniers mois du règne de Thoutmosis II.
L’enquête a conduit à réexaminer le cadre historique de cette période ; elle a aussi porté, plus spécifiquement, sur les titulatures royales qui ont fait l’objet de martelages et de regravures parfois inattendus, comme les noms de Thoutmosis II remplaçant ceux de Thoutmosis III ou les représentations montrant la « masculinisation » progressive d’Hatchepsout. Cette recherche a permis de déterminer précisément par quelles étapes les fonctions régaliennes ont été peu à peu complètement dévolues à la reine-pharaon.
jalonnent quatre seuils de granit rose constitue tout ce qui reste encore en place du
temple du Moyen Empire après l'exploitation de l'édifice et de la plus grande
partie de ses fondations par les chaufourniers.
Les structures presque intégralement en calcaire qui se dressaient là
n'ont pas pour autant entièrement disparu. Parmi les vestiges sortis du sous-sol de
Karnak (et parfois remployés), une série comprenant une cinquantaine de blocs et
fragments de blocs au nom de Sésostris Ier se distingue par son homogénéité :
même genre de reliefs et de décor, même module des personnages, dimensions
communes des éléments architecturaux.
L'enquête présentée ici s'est efforcée de tirer parti de ces restes en les
soumettant à un examen approfondi. Il semblait bien, d'ailleurs, que les assemblages
déjà connus pouvaient être complétés et que l'on pouvait encore retrouver, de
manière certaine ou hypothétique, la place primitive de quelques-uns de ces
vestiges. En fait, on peut même proposer grâce à eux l'ébauche
d'un plan pour le temple de cette époque.
Il s'agit des ultimes restes du temple même d'Amon-Rê bâti par Sésostris Ier
à Karnak. L'ensemble est donc d'un intérêt fondamental pour l'histoire du site et
chaque fragment historié ou inscrit peut se révéler novateur. Une date conservée
sur l'un des blocs va être cruciale par ses implications puisqu'elle est la clef du
calage chronologique de la fondation de l'édifice.
De même la désignation précise du temple comme une ḥwt-ʿȝt nt Ỉmn
permet-elle de comprendre quelques aspects essentiels de la théologie d'Amon et,
particulièrement, sa fondamentale dimension solaire et héliopolitaine.
Edited books (only cover & summary downloadable) by Gabolde Luc
La première édition (2002) étant épuisée, l’ouvrage a fait l’objet d’une réimpression en 2008
Papers by Gabolde Luc
First volume of the series dedicated to the Monuments of Amenhotep I at Karnak, the publication of the calcite chapel in the names of Amenhotep I and of Thutmose I materialises the achievement of a long scientific process initiated by the discovery in 1914 of the first blocks in the foundations of the southern tower of the IIIrd pylon. Followed in 1947 the reconstruction of the monument in the open air museum. Successive phases of drawings and photographic documentation were then implemented and finally the publication of the present edition comprising fac-similes, translations and comments. The calcite chapel is a bark repository for the god’s portable bark during Amun’s procession festivals. Its original location is still debated: either inside the festival courtyard of Thutmose II, or the place where the “inthronisation seat of Amun” was later erected (the latter has our preference). Its decoration was later duplicated in most of Karnak’s calcite bark shrines. The specific rituals addressed to the bark of Amun are partly those recorded in the “Ritual of Amenhotep Ist” known throughout the p.BM 10689 (Chester-Beatty IX) and the p.Cairo CGC 58030, p. XI + p.Turin, Inv. Suppl. 10125 and which, quite a-propos, bear the name of “offering service for the festival of Amun-Ra”.
Le Nil a connu des changements importants de son cours et il semble que le site de Karnak, primitivement situé rive gauche, soit devenu une île inhabitée durant l’Ancien Empire. Sous la XIe dynastie, après le rattachement de l’île à la rive droite, les nouveaux dynastes thébains mirent à profit les terres émergées pour édifier un sanctuaire consacré à un dieu neuf, Amon-Rê, garant de leur légitimité.
Cette divinité, quoique nouvelle, n’a pas été élaborée ex nihilo : elle synthétise le concept memphito-héliopolitain d’Imn, « caché », la dimension solaire empruntée à Rê-Atoum d’Héliopolis, l’iconographie et les liturgies coptites du dieu Min.
Amon-Rê devint ainsi, pour ces souverains originaires du Sud, le dieu qu’ils avaient révélé et que les rois précédents n’avaient pas su reconnaître.
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The age of the Karnak temple and the genesis of the cult of Amon have been the subject of debate and inconsistent conclusions for years, due to the lack of decisive elements, but it is now possible to present some new hypotheses on the development of the site and the rise of the cult of Amon.
The course of the Nile clearly endured some major changes and it appears that the site of Karnak, that was originally located on the left bank, became a desert island during the Old Kingdom. In the XIth Dynasty, after the island became part of the right bank, the new Theban kings took advantage of the emerged land to build a sanctuary, dedicated to a new divinity, which was supposed to guarantee their legitimacy.
The divinity, Amon-Re, though a new one, was not created ex nihilo. Amon-Re summarizes the Memphite Heliopolitan concept of Imn, «hidden», and the solar dimension that is a feature of Re-Item of Heliopolis, as well as the iconography and the Coptite liturgies of Min.
For those sovereigns coming from the South, Amon-Re became the god that they contributed to reveal, to the contrary of the previous kings, who did not rightly appreciate it.
Entre la mort de son frère et époux Thoutmosis II et sa propre accession à la dignité de pharaon au tournant de l’an VII de Thoutmosis III, la reine Hatchepsout a exercé une régence qu'on supposait volontiers active mais qui était demeurée jusqu’à présent mal connue parce que fort peu documentée.
Ces quatre édifices - une chapelle (de barque ?), le Netery-menou, un petit monument à niches consacré au culte de plusieurs membres de la famille royale et enfin une petite chapelle fragmentaire - sont autant de jalons qui permettent de montrer que, pour Hatchepsout, le passage de l’état de veuve et régente du royaume à celui de pharaon fut très progressif, même si la reine s’accapara extrêmement tôt certaines prérogatives royales, peut-être dès les derniers mois du règne de Thoutmosis II.
L’enquête a conduit à réexaminer le cadre historique de cette période ; elle a aussi porté, plus spécifiquement, sur les titulatures royales qui ont fait l’objet de martelages et de regravures parfois inattendus, comme les noms de Thoutmosis II remplaçant ceux de Thoutmosis III ou les représentations montrant la « masculinisation » progressive d’Hatchepsout. Cette recherche a permis de déterminer précisément par quelles étapes les fonctions régaliennes ont été peu à peu complètement dévolues à la reine-pharaon.
jalonnent quatre seuils de granit rose constitue tout ce qui reste encore en place du
temple du Moyen Empire après l'exploitation de l'édifice et de la plus grande
partie de ses fondations par les chaufourniers.
Les structures presque intégralement en calcaire qui se dressaient là
n'ont pas pour autant entièrement disparu. Parmi les vestiges sortis du sous-sol de
Karnak (et parfois remployés), une série comprenant une cinquantaine de blocs et
fragments de blocs au nom de Sésostris Ier se distingue par son homogénéité :
même genre de reliefs et de décor, même module des personnages, dimensions
communes des éléments architecturaux.
L'enquête présentée ici s'est efforcée de tirer parti de ces restes en les
soumettant à un examen approfondi. Il semblait bien, d'ailleurs, que les assemblages
déjà connus pouvaient être complétés et que l'on pouvait encore retrouver, de
manière certaine ou hypothétique, la place primitive de quelques-uns de ces
vestiges. En fait, on peut même proposer grâce à eux l'ébauche
d'un plan pour le temple de cette époque.
Il s'agit des ultimes restes du temple même d'Amon-Rê bâti par Sésostris Ier
à Karnak. L'ensemble est donc d'un intérêt fondamental pour l'histoire du site et
chaque fragment historié ou inscrit peut se révéler novateur. Une date conservée
sur l'un des blocs va être cruciale par ses implications puisqu'elle est la clef du
calage chronologique de la fondation de l'édifice.
De même la désignation précise du temple comme une ḥwt-ʿȝt nt Ỉmn
permet-elle de comprendre quelques aspects essentiels de la théologie d'Amon et,
particulièrement, sa fondamentale dimension solaire et héliopolitaine.
La première édition (2002) étant épuisée, l’ouvrage a fait l’objet d’une réimpression en 2008
Publication of a fragment of a calcite vessel bearing the name of queen Ahmes-
Nefertary in the J.-G. Kauffmann Collection.
Résumé Français
Publication d’un fragment de vase en calcite porte le nom de la reine Ahmès Néfertary
dans la collection J.-G. Kauffmann.
Publication of a statue head acquired by the Daniel Katz Gallery (London). The statue may likely have figured the pharaoh Amenhotep II, based on stylistical criteria as well as on comparison with the corpus of text-certified statues of this king.
of Abu Simbel, understood here as a parallel representing the Amun of Abu Simbel protected by his own agathodaemon. The links of the Kushite Amun, embodied in the ram, with water (flood, rain, wells) is well attested and Egyptian examples are widely spread. This power on water as the mean of life par excellence explains the ram horn around the ear of Amun master of the flood in the Great Hypostyle Hall at Karnak as well as the same horn around the ears of the Kushite kings. If Kush is described as a land of dhnw.t, it is because the Egyptians have acknowledged the great number of
them in the geomorphology of Sudan as well as the role given to them by the Kushites to enter in contact with the divine, would it be inside natural caves or monumental speoï.