Books by Françoise Briquel Chatonnet
Au musée du Louvre, est conservé depuis 1864 un monument en marbre dénommé le « cippe de Malte ».... more Au musée du Louvre, est conservé depuis 1864 un monument en marbre dénommé le « cippe de Malte ». Son jumeau est conservé au musée de La Valette, à Malte : les deux pièces y sont connues depuis la fin du xvii e siècle et l'une d'entre elles a été offerte à la France par le grand maître de l'ordre de Malte. Célèbres en raison de l'inscription bilingue, en phénicien et en grec, gravée sur l'une des quatre faces de leur socle, ces deux « inscriptions » permirent à l'abbé Barthélémy de déchiffrer le phénicien en 1758. La présente étude croise données archéologiques, historiographiques et épigraphiques, afin de décrypter ces deux oeuvres atypiques dans leurs moindres détails et d'explorer un certain nombre de questions concernant notamment leur typologie et leur usage, mais aussi leur datation, leur provenance et leur histoire depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours.
This volume presents the inscriptions recorded in 2004 along the
so-called Darb al-Bakrah, an anc... more This volume presents the inscriptions recorded in 2004 along the
so-called Darb al-Bakrah, an ancient north–south caravan track
connecting Hegra with Petra. The inscriptions were found at
a number of sites along the track. They are carved in a variety
of scripts and languages, among which are Imperial Aramaic,
Nabataean, Nabataeo-Arabic, Palmyrene, Ancient South Arabian,
Ancient North Arabian (Taymanitic, Dadanitic, Hismaic, Safaitic,
Thamudic B, C, and D, etc.), and Greek. The Arabic inscriptions
and the rock drawings will be published in separate volumes.
The inscriptions are edited by six scholars specialised in the history
and epigraphy of ancient Arabia.
Constant reference, immutable landmark, the sarcophagus of Eshmunazor is one of the key works of ... more Constant reference, immutable landmark, the sarcophagus of Eshmunazor is one of the key works of the Phoenician collection of the Louvre, around which the collection was developed and organized. While its size and its massive body are impressive enough to attract attention, its interest is mainly epigraphic: exceptional in its length as in the magnitude of the historical information it contains, the script of the inscription engraved on this sarcophagus was considered the classic form of Phoenician writing.
This book invites the reader to discover it according to several axes: epigraphic, historical, stylistic and historiographical. It shows how the sarcophagus of Eshmunazor, like that of his father Tabnit, is so important to understand the development and evolution of Phoenician art.
Papers by Françoise Briquel Chatonnet

Vers 800 de notre ère, à l'époque de la fondation de Bagdad, le patriarche de l'Église de l'Orien... more Vers 800 de notre ère, à l'époque de la fondation de Bagdad, le patriarche de l'Église de l'Orient, celle que l'on a longtemps malencontreusement appelée « nestorienne », écrivit aux moines du couvent de mar Maroun au Liban, pour défendre sa profession de foi dans laquelle était proclamée la persistance des deux natures dans le Christ après l'incarnation. Il affirmait ainsi que dans toute l'étendue de son patriarcat, on prononçait la prière du trisagion, « Saint Dieu, saint Fort, saint Immortel » sans l'ajout promu par les miaphysites, « qui a été crucifié pour nous ». C'était pour lui l'occasion d'évoquer justement le territoire sur lequel il avait juridiction. Outre tous les évêchés « de l'intérieur », en Assyrie, en Babylonie et en Perse, il citait les fidèles qui résidaient dans les régions de l'Orient, parmi les Indiens, les Chinois, les Tibétains (ṭwpty') et les Turcs et qui professaient leur foi comme lui. Si l'on retient que les Turcs étaient alors dans les plaines de l'Asie centrale, c'est bien toute l'Asie qui était ainsi rattachée à l'Église de l'Orient. Cette Église est née et s'est développée dans l'Antiquité en dehors de l'Empire romain. Quand les conciles du monde romain définissaient la foi et structuraient l'Église impériale en cinq patriarcats, au v e siècle, les chrétiens de l'Empire sassanide ont affirmé avoir pour seul chef l'évêque de Kokhé, près de Séleucie-Ctésiphon, où la tradition plaçait le tombeau de l'apôtre Mari : l'évêque de Kokhé était leur patriarche, auquel ils conféraient le titre de « catholicos ». L'époque du patriarche Timothée dont nous parlons, un contemporain de Charlemagne, est celle où l'Église a connu son heure de plus grande gloire : le patriarche a déménagé le siège de son Église depuis son implantation historique près de la capitale sassanide, vers Bagdad où s'installait le calife abbasside,
Tous droits réservés Composition et mise en pages Emmanuelle Capet, UMR 8167 Couverture Carte de ... more Tous droits réservés Composition et mise en pages Emmanuelle Capet, UMR 8167 Couverture Carte de l'Arabie d'après les différents morceaux qu'a donnés M. Niebuhr de cette partie de l'Asie et d'après M. Danville pour l'intérieur des terres, 178-; source gallica.bnf.fr/Bibliothèque municipale du Havre 4 e de couverture Monogrammes composés de lettres sudarabiques représentant le prénom et le nom de Christian Robin selon l'usage des habitants de l'Arabie du Sud ancienne. Dessin : Mathilde Kania Ouvrage publié avec le soutien de l'UMR 8167 Orient & Méditerranée,

La culture syriaque, araméenne chrétienne, est celle des chrétiens du Proche-Orient de langue ara... more La culture syriaque, araméenne chrétienne, est celle des chrétiens du Proche-Orient de langue araméenne 1 , qui est partagée par l'Église apostolique de l'Orient, autrefois souvent désignée par ses détracteurs comme « nestorienne », l'Église syriaque orthodoxe, miaphysite et donc anti-chalcédonienne, et l'Église maronite, ainsi que par les Églises soeurs des deux premières, catholiques de rite oriental et rattachées à Rome. Elle a longtemps été hors de l'horizon des érudits occidentaux. Certes, la découverte des Églises et de la culture syriaque dans l'Europe de la Renaissance n'est pas la révélation d'un monde totalement ignoré. L'Occident a toujours su qu'il y avait des chrétiens en Orient. Des oeuvres comme l'évangile concordant de Tatien, les hymnes d'Éphrem de Nisibe, les traités ascétiques d'Isaac de Ninive, qui était originaire du Beth Qaṭraye (rive occidentale du golfe arabo-persique), ont à travers le grec atteint le monde latin. Siméon de Qenneshre 2 , un auteur du vii e siècle, évoque dans son traité contre les Maximiniens, la présence et l'activité malheureuse puisque hérétique selon ses vues, d'étudiants de l'école de Nisibe en Afrique 3. Pourtant cette culture n'était guère présente à l'esprit, non seulement des catholiques latins, mais aussi des représentants de l'Église et du monde savant. Les papes syriens des vii e-viii e siècles 4 , à la charnière de la fin de l'Antiquité et du
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Books by Françoise Briquel Chatonnet
so-called Darb al-Bakrah, an ancient north–south caravan track
connecting Hegra with Petra. The inscriptions were found at
a number of sites along the track. They are carved in a variety
of scripts and languages, among which are Imperial Aramaic,
Nabataean, Nabataeo-Arabic, Palmyrene, Ancient South Arabian,
Ancient North Arabian (Taymanitic, Dadanitic, Hismaic, Safaitic,
Thamudic B, C, and D, etc.), and Greek. The Arabic inscriptions
and the rock drawings will be published in separate volumes.
The inscriptions are edited by six scholars specialised in the history
and epigraphy of ancient Arabia.
This book invites the reader to discover it according to several axes: epigraphic, historical, stylistic and historiographical. It shows how the sarcophagus of Eshmunazor, like that of his father Tabnit, is so important to understand the development and evolution of Phoenician art.
Papers by Françoise Briquel Chatonnet
so-called Darb al-Bakrah, an ancient north–south caravan track
connecting Hegra with Petra. The inscriptions were found at
a number of sites along the track. They are carved in a variety
of scripts and languages, among which are Imperial Aramaic,
Nabataean, Nabataeo-Arabic, Palmyrene, Ancient South Arabian,
Ancient North Arabian (Taymanitic, Dadanitic, Hismaic, Safaitic,
Thamudic B, C, and D, etc.), and Greek. The Arabic inscriptions
and the rock drawings will be published in separate volumes.
The inscriptions are edited by six scholars specialised in the history
and epigraphy of ancient Arabia.
This book invites the reader to discover it according to several axes: epigraphic, historical, stylistic and historiographical. It shows how the sarcophagus of Eshmunazor, like that of his father Tabnit, is so important to understand the development and evolution of Phoenician art.