Papers by Christine Raimond

Situé dans la Province du Batha au centre du Tchad, le lac Fitri reste depuis plusieurs décennies... more Situé dans la Province du Batha au centre du Tchad, le lac Fitri reste depuis plusieurs décennies une zone de transhumance des pasteurs. L'agriculture est la principale activité des populations autochtones de ce lac qui sont les Bilala. Des différents groupes des pasteurs viennent du Nord de Batha et d'autres Provinces du pays à la recherche des ressources pastorales aux alentours du lac Fitri. Dans leur pratique de mobilité, ils rencontrent beaucoup de contraintes liées au système pastoral qui entrainent la perte importante de leur tête de bétail. Cette situation amène certains transhumants à changer leur mode de vie, de la transhumance à la fixation. Le travail vise à montrer que le maraîchage constitue une activité de résilience des pasteurs transhumants fixés à l'Ouest du lac. La recherche documentaire, les observations suivies des entretiens avec les pasteurs sédentarisés et les autorités traditionnelles ont permis de collecter des données permettant la rédaction de cet article. Les résultats de l'étude montrent que la culture maraîchère est la principale activité des pasteurs qui était des éleveurs purs considérant l'élevage comme leur seule activité de subsistance dans leur système basé sur la mobilité. Ils associent le maraîchage à la culture pluviale, aux activités commerciales et à la cueillette. Malgré la fixation, la pratique de la mobilité est maintenue par les pasteurs en saison pluvieuse et à une courte distance. Toutes ces activités constituent une source de revenu pour les pasteurs qui sont dans la situation de vulnérabilité après leur fixation.

Livraison de fourrage à Yao. L'augmentation des populations sédentaires et transhumantes et de le... more Livraison de fourrage à Yao. L'augmentation des populations sédentaires et transhumantes et de leur bétail accroît fortement la pression sur les ressources (Yao, février 2016). © CNRS/M. Schuster p. 4 de couverture Multifonctionnalité de l'espace en bordure du lac Fitri (Gamsa, janvier 2016). Les jardins maraîchers et la pêche entravent le passage saisonnier des troupeaux vers les bourgoutières sur les îles. © CNRS/C. Raimond La loi du 1 er juillet 1992 (code de la propriété intellectuelle, première partie) n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L. 122-5, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans le but d'exemple ou d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1 er de l'article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon passible des peines prévues au titre III de la loi précitée.

Changing Climate, Changing Worlds, 2020
Climate change and exurban development present significant social, economic, and environmental ch... more Climate change and exurban development present significant social, economic, and environmental challenges in Southern Appalachia. Addressing those challenges—whether to prevent them, mitigate them, or prepare for them—will require individual action and collective action at community and regional scales. However, the coordination necessary for such action will be difficult to achieve in a region long opposed to regulation, suspicious of newcomers, and characterized by increasing social diversity. One particularly salient difference that is likely to shape collective responses to climate change is the distinction between “newcomers” and “multigenerationals,” descendants of people who have lived in the region for generations. In this chapter, we draw on nearly 80 interviews to address three questions: What indicators and consequences of climate change do people observe in their everyday lives and view as relevant? How does one’s connection to this landscape shape the indicators and consequences they observe and care about? And what differences exist in how people theorize the causes of climate change? By examining this diversity of climate knowledges and climate cultures in Southern Appalachia, we hope to identify complementarities, bridges, and provocations that might help natural resource managers and community members identify effective and inclusive responses to climate change.
L'infirmier en Psychiatrie, 2012
Canadian Journal of African Studies / Revue Canadienne des Études Africaines, 2001
Ressources vivrières et choix alimentaires dans le bassin du lac Tchad
Claude Arditi, géographie, EHESSUpresa 8038, 15 rue du Père Guérin, 75013 Parismailto:arditi@ehes... more Claude Arditi, géographie, EHESSUpresa 8038, 15 rue du Père Guérin, 75013 Parismailto:[email protected] Catherine Baroin, ethnologue, CNRSUMR 7041 ArScAn, MAE, 21 avenue de l’université92023 Nanterre cedexmailto:[email protected] Walter E. A. van Beek, linguiste, université UtrechtAfrican Studies Center, Utrecht UniversityTwijnstraat a/d Werf 3, 3511 ZE Utrecht Netherlandsmailto:[email protected] Edmond Bernus, géographe IRD (†) Jean Boutrais, géographe, IRDUR 026 IRD/MNHN..
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), May 22, 2022
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Droit et Cultures, Jul 12, 2023
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2005
ABSTRACT
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2005
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Apr 28, 2003
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Aug 21, 2018
IRD Éditions eBooks, 2014
The 80th Annual Meeting of the Society for American Archaeology, 2015

IRD Éditions eBooks, 2019
Livraison de fourrage à Yao. L'augmentation des populations sédentaires et transhumantes et de le... more Livraison de fourrage à Yao. L'augmentation des populations sédentaires et transhumantes et de leur bétail accroît fortement la pression sur les ressources (Yao, février 2016). © CNRS/M. Schuster p. 4 de couverture Multifonctionnalité de l'espace en bordure du lac Fitri (Gamsa, janvier 2016). Les jardins maraîchers et la pêche entravent le passage saisonnier des troupeaux vers les bourgoutières sur les îles. © CNRS/C. Raimond La loi du 1 er juillet 1992 (code de la propriété intellectuelle, première partie) n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L. 122-5, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans le but d'exemple ou d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1 er de l'article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon passible des peines prévues au titre III de la loi précitée.

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Dec 19, 2013
Durant l’Holocene tardive et jusqu’a la conquete europeenne, l’agriculture sur champs sureleves e... more Durant l’Holocene tardive et jusqu’a la conquete europeenne, l’agriculture sur champs sureleves etait repandue dans les savanes inondables d’Amerique du Sud. L’etude de ces systemes revolus, et les tentatives de retablir ce type d’agriculture, vu par certains comme une forme d’agriculture intensive et durable, sont marquees par des controverses autour de plusieurs questions: Comment les champs sureleves fonctionnaient-ils comme agroecosystemes ? Etaient-ils cultives en continuite ou avaient-il des periodes de jachere ? La fonction des champs sureleves est-elle uniquement d’assurer le drainage, ou ces systemes, comportant des champs exondes entoures par des bassins inondes, ontils confere d’autres avantages ? La coexistence de composantes aquatiques et terrestres, ou de sols en aerobie et en anaerobie, a-t-elle contribue au fonctionnement de l’agroecosysteme ? Ces systemes ont-ils soutenu des populations humaines importantes ? L’agriculture sur champs sureleves —ou d’elements inspires par ces systemes— a-t-elle une place dans le monde actuel, comme une piste vers l’agriculture ecologiquement intensive ? Les efforts pour repondre a ces questions ont ete bases sur trois types principaux de donnees, chacun imparfait : des donnees geoarcheologiques (qui peuvent soutenir certaines inferences preliminaires, mais restent silencieuses sur de nombreux points importants), des donnees sur de rares systemes qui persistent tels les chinampas (qui sont atypiques et pas generalisables), et des informations tirees des experiences dans des systemes rehabilites ou reconstruits (pour lesquels il est impossible de savoir a quel point les pratiques et les contextes socioeconomiques des «agriculteurs» employes par les archeologues ressemblent a ceux des vrais agriculteurs du passe). Il y a 40 ans, Denevan et Turner attiraient notre attention sur l’existence aujourd’hui de systemes d’agriculture sur champs sureleves en Afrique. Cependant, jusqu’a aujourd’hui peu d’effort a ete consacre a utiliser ces systemes vivants comme fenetre sur le passe et pour comprendre leur importance dans le contexte actuel. Ces analogues modernes presentent des similitudes frappantes avec les systemes eteints d’Amerique du Sud. Nous presenterons des donnees preliminaires provenant d’etudes en cours sur des systemes d’agriculture sur champs sureleves dans les savanes saisonnierement inondees d’Afrique. Ces etudes fournissent des informations pertinentes aux nombreuses questions ouvertes sur l’agriculture neotropicale precolombienne et sur le potentiel pour l’agroecologie de ces techniques aujourd’hui et a l’avenir.
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Papers by Christine Raimond
Humans can share food with a finite num- ber of peers because other humans, with whom they will not share any food have contributed somehow to the effort necessary to produce the food that is shared. Cooperation is necessary in the first place to create the food that will be shared, but cooperation with whom? This food will
be shared one day, but shared with whom?
The idea of ‘sharing’ and that of ‘sharing food’ frequently overlap.
Family, friends, acquaintances reuniting after a long time, people who have grown apart, or people living far from each other often voice their longing for the joy of being together through food. But the status of the eater, and the place in sharing meals groups, is not only defined by bio- logical features —age and sex— or his alterity (indigenous or foreign), but also by the mundane activities they perform under the scrutiny of others. However, it is hard to think of a society where sharing is not a way of separating groups as much as to unite them, being defined by sex, age, social class, cultural identities or any other feature. This is one of the paradoxes of sharing.
The chapters of this volume all deal with this topic of sharing food, but according to different scientific point of views and about va- rious societies (humans or not), in different places and periods of history.
Of course modern life has been transforming foods and meals, the symbols attached to them or the community of eaters, but even in a world of tension and dangers, humans remain reluctant to eat alone. Would they do it if they could?