
Eric Denécé
Eric Denécé, is the Director and Founder of the French Centre for Intelligence Studies (CF2R).
During his career, he previously served as :
- Naval Intelligence Officer (analyst) within the Strategic Evaluation Division at the Secretariat Général de la Défense Nationale (SGDN),
- Sales Export Engineer of Matra Defense,
- Director for Corporate Communications of NAVFCO (French Naval Defence Industry Advisory Group),
- Founder and Managing Director of Argos Engineering and Consulting Ltd, a Competitive Intelligence consulting company.
His operational experience, whether as an officer or as a consultant, led him to conduct operations in Cambodia among guerrilla forces, and in Myanmar to secure Total’s interests against the local guerrilla. He also served as a consultant to the French Ministry of Defence on projects concerning the future of the French Special Forces and South China Sea’s disputes.
For years, he has served French and European companies on intelligence, counterintelligence, information operations and risk management issues, in Europe and Asia.
Eric Denécé earned a PhD in Political Science (Sorbonne). He lectured on intelligence for the Ecole Nationale d’Administration, the National Defence College, the Air Force College and the Military School for Overseas and Foreign Assignments. He has been Visiting Professor at Bordeaux IV-Montesquieu University where he has created the sole French diploma of Intelligence Studies. He also teaches Competitive Intelligence in Bordeaux Business School and in Beirut Notre-Dame University (Lebanon).
Eric Denécé has published thirty books, more than 200 articles and 40 research projects in Geopolitics, Intelligence and on Special Forces, for which he was more specifically awarded the 2009 Akropolis Prize (Institute for Homeland Security Studies) and the 1996 Foundation for Defence Studies’ Prize.
He is regularly consulted by the French and international media on terrorism and intelligence issues.
https://cf2r.org/equipe/denece-eric/
www.cf2r.org
During his career, he previously served as :
- Naval Intelligence Officer (analyst) within the Strategic Evaluation Division at the Secretariat Général de la Défense Nationale (SGDN),
- Sales Export Engineer of Matra Defense,
- Director for Corporate Communications of NAVFCO (French Naval Defence Industry Advisory Group),
- Founder and Managing Director of Argos Engineering and Consulting Ltd, a Competitive Intelligence consulting company.
His operational experience, whether as an officer or as a consultant, led him to conduct operations in Cambodia among guerrilla forces, and in Myanmar to secure Total’s interests against the local guerrilla. He also served as a consultant to the French Ministry of Defence on projects concerning the future of the French Special Forces and South China Sea’s disputes.
For years, he has served French and European companies on intelligence, counterintelligence, information operations and risk management issues, in Europe and Asia.
Eric Denécé earned a PhD in Political Science (Sorbonne). He lectured on intelligence for the Ecole Nationale d’Administration, the National Defence College, the Air Force College and the Military School for Overseas and Foreign Assignments. He has been Visiting Professor at Bordeaux IV-Montesquieu University where he has created the sole French diploma of Intelligence Studies. He also teaches Competitive Intelligence in Bordeaux Business School and in Beirut Notre-Dame University (Lebanon).
Eric Denécé has published thirty books, more than 200 articles and 40 research projects in Geopolitics, Intelligence and on Special Forces, for which he was more specifically awarded the 2009 Akropolis Prize (Institute for Homeland Security Studies) and the 1996 Foundation for Defence Studies’ Prize.
He is regularly consulted by the French and international media on terrorism and intelligence issues.
https://cf2r.org/equipe/denece-eric/
www.cf2r.org
less
Related Authors
Benoît Léthenet
Université de Strasbourg
Pascal BUTTERLIN
Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Gaëtan Obéissart
Université de Lille
David Plouviez
University of Nantes
Elie Tenenbaum
Ifri
Walter Bruyere-Ostells
Institut d'Etudes Politiques
Benoit Pouget
Aix-Marseille University
Igor Dorfmann-Lazarev
Sofia University "St. Kliment Ohridski"
Uploads
Papers by Eric Denécé
ont révélé l’ampleur de l’aide apportée par la CIA aux
services spéciaux ukrainiens. Des opérations qui vont de
l’infiltration en territoire ennemi au sabotage, en passant
par les assassinats ciblés.
Ces médias attestent ainsi que depuis 2014, l’Agence a
dépensé des dizaines de millions de dollars pour réorganiser
les services ukrainiens, former de nouvelles unités d’action
clandestine, fournir des systèmes de surveillance avancés
et construire de nouvelles infrastructures afin d’espionner
la Russie. Elle a également livré à son allié – mais aussi reçu
de lui – une quantité impressionnante de renseignements.
Parallèlement à cet engagement massif et sans ambigüité
aux côtés de Kiev, les médias américains insistent
néanmoins sur l’autre préoccupation qui animerait la
CIA : limiter les actions trop offensives de Kiev contre la
Russie afin d’éviter que le conflit ne s’étende au-delà des
frontières de l’Ukraine, ou ne provoquent une escalade
pouvant conduire à un affrontement nucléaire. Le défi est
donc de savoir jusqu’où ne pas aller trop loin…
Afin de mieux mesurer l’ampleur de l’engagement de la CIA
en Ukraine, il convient d’en rappeler les origines historiques
et d’en analyser les opérations à partir des sources
disponibles afin d’essayer de déterminer si l’agence essaie
de limiter les dérapages du conflit ou s’attache seulement
à le faire croire
ont révélé l’ampleur de l’aide apportée par la CIA aux
services spéciaux ukrainiens. Des opérations qui vont de
l’infiltration en territoire ennemi au sabotage, en passant
par les assassinats ciblés.
Ces médias attestent ainsi que depuis 2014, l’Agence a
dépensé des dizaines de millions de dollars pour réorganiser
les services ukrainiens, former de nouvelles unités d’action
clandestine, fournir des systèmes de surveillance avancés
et construire de nouvelles infrastructures afin d’espionner
la Russie. Elle a également livré à son allié – mais aussi reçu
de lui – une quantité impressionnante de renseignements.
Parallèlement à cet engagement massif et sans ambigüité
aux côtés de Kiev, les médias américains insistent
néanmoins sur l’autre préoccupation qui animerait la
CIA : limiter les actions trop offensives de Kiev contre la
Russie afin d’éviter que le conflit ne s’étende au-delà des
frontières de l’Ukraine, ou ne provoquent une escalade
pouvant conduire à un affrontement nucléaire. Le défi est
donc de savoir jusqu’où ne pas aller trop loin…
Afin de mieux mesurer l’ampleur de l’engagement de la CIA
en Ukraine, il convient d’en rappeler les origines historiques
et d’en analyser les opérations à partir des sources
disponibles afin d’essayer de déterminer si l’agence essaie
de limiter les dérapages du conflit ou s’attache seulement
à le faire croire
C’est ce que propose le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) qui s’est attaché à étudier les deux premières années de ce conflit en toute indépendance et à en tirer les premiers enseignements. Les multiples facettes du conflit sont abordées dans cet ouvrage : guerre de l’information, guerre du commandement, guerre électronique, défense antiaérienne, rôle de l’artillerie et des drones, opérations spéciales, rôle des volontaires étrangers et des sociétés militaires privées, assistance internationale au profit des belligérants, etc. Enfin, y sont analysées les raisons de l’échec de la contre-offensive ukrainienne et ses conséquences.
Si la Russie s’est mise en position d’agresseur, ceux qui l’ont poussé à agir ainsi sont sans conteste les États-Unis, l’OTAN et le gouvernement Zelensky. Début 2014, le coup d’État de Maïdan, financé par Washington, a fait basculer dans le camp occidental une Ukraine qui essayait de maintenir une voie médiane. Depuis, Kiev a conduit une politique condamnable l’égard des populations russophones du Donbass auxquelles il a interdit l’usage de leur langue, refusé toute autonomie et contre lesquelles il a recouru à la force.
De plus, l’analyse des faits démontre que nous avons été confrontés depuis l’automne 2021 à un scenario médiatique concocté de toutes pièces à Washington qui rappelle celui ayant légitimé l’invasion de l’Irak en 2003.
Ce conflit est donc bien une guerre américaine par Ukrainiens interposés dont le but est d’affaiblir la Russie et dans laquelle les États européens se sont laissé entrainer.
Créé en 2000, le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) est un Think Tank indépendant spécialisé sur l’étude des questions de renseignement et de sécurité internationale. Ce livre réunit les contributions de Jean-Luc Baslé, Yves Bonnet, Michael Brenner, Alain Charret, Éric Denécé et Alain Rodier.
Afin d’offrir aux lecteurs une couverture complète de la guerre secrète pendant le premier conflit mondial, cet ouvrage couvre une douzaine de thèmes. En premier lieu, les appareils de renseignement français, britannique, allemand, italien, américain et turc sont présentés, ainsi que ceux des pays neutres (Irlande, Espagne, Japon, Chine, etc.) qui ne sont pas épargnés par la guerre ni par les actions des belligérants.
En second lieu, ce livre décrit les grandes évolutions en matière de renseignement observées pendant la Première Guerre mondiale : développement des interceptions et de la cryptographie, du renseignement aérien et économique, institutionnalisation dans toutes les armées de la propagande et de l’action psychologique, recours aux opérations spéciales et aux actions clandestines, rôle important joué par les femmes dans la guerre de l’ombre, etc.
Ces nouveaux registres de la guerre n’ont cessé de voir leur importance se développer depuis 1918, jusqu’à occuper un rôle majeur dans les conflits modernes.
Les contributions d’auteurs de référence que le lecteur va découvrir dans cet ouvrage dressent ainsi un tableau très riche du renseignement humain et technique et des opérations de subversion ou de sabotage au cours de la Grande Guerre.
Ensemble, hommes de renseignement (B. Gérard, A. Rodier, J.-J. Cécile, E. Denécé), journalistes spécialisés (J.-D. Merchet, A. Laïdi, A. Salam, A. Colonna, F. Guilloud) et chercheurs (M. Chesney, Ph. Raggi, Ph. Wodka-Gallien), spécialistes du Moyen-Orient ou des banlieues, du contre-terrorisme ou de la finance, ont uni leurs compétences pour reconstituer la préparation des attentats et pister les multiples ramifications des organisations terroristes, ainsi que pour expliquer et évaluer les opérations militaires aussitôt déclenchées par les États-Unis et leurs alliés pour lutter contre ce nouveau péril.
De cette combinaison d'expertises, de méthodes d'analyse et de points de vue, ressort un tableau particulièrement complet de l'actualité de l'année écoulée. Les contributions réunies ci-après présentent de manière inédite certains événements et révèlent au lecteur désireux de comprendre ce qui se passe réellement, le dessous des cartes de la guerre secrète conduite, depuis un an, contre Al-Qaeda.
Les pages qui suivent abordent en premier lieu la nébuleuse terroriste et ses ramifications. Le préfet Bernard Gérard nous propose, en ouverture, une réflexion sur les liens entre terrorisme, islamisme et mondialisation, fondée sur sa riche expérience de lutte contre les réseaux islamistes à la tête de la DST. Puis Alain Rodier et Ahmed Salam nous livrent deux analyses très documentées sur Ussama Ben Laden, sa vie, son ambition et ses moyens d'action. Elles sont complétées par une analyse extrêmement fouillée et originale de Marc Chesney quant aux spéculations boursières douteuses ayant précédé les attentats. Antoine Colonna met en lumière, quant à lui, les liens longtemps sous-estimés entre les ONG islamistes et le financement du terrorisme. Puis Ali Laïdi explore la piste saoudienne des attentats et nous livre, en collaboration avec Éric Denécé, un édifiant témoignage sur les Français d'Al-Qaeda, qui sont, dans nos banlieues, de véritables bombes à retardement.
En second lieu, cet ouvrage se consacre à la riposte au terrorisme et à la traque d'Al-Qaeda. Jean-Dominique Merchet et Éric Denécé s'interrogent quant à l'idée fortement répandue d'une faillite du renseignement américain. Leur analyse relativise la responsabilité des services secrets en mettant en lumière les dysfonctionnements institutionnels qui limitent leur action. Puis Jean-Jacques Cécile se penche sur le problème critique des sources humaines américaines en Afghanistan et rappelle quelques vérités sur le renseignement. Philippe Raggi nous présente ensuite le " trouble jeu " des services secrets pakistanais, qu'il s'agisse de leur soutien aux Taliban ou de leur influence sur les choix politiques de leur pays. Il s'agit là d'un remarquable travail de recherche sur un sujet qui n'a quasiment jamais été abordé par des spécialistes français. Florent Guilloud nous livre une présentation détaillée du nouveau service Action de la CIA, de son organisation et de ses actions au cours de l'opération Enduring Freedom. Enfin, Éric Denécé et Philippe Wodka-Gallien se penchent sur les opérations spéciales conduites en Afghanistan contre Al-Qaeda et les Taliban et sur les contraintes qu'elles ont rencontrées. Leurs présentations permettent d'éclairer la compréhension des actions conduites contre ce bastion du terrorisme. Enfin, en conclusion, Éric Denécé dégage quelques perspectives quant au futur de la lutte en cours contre le terrorisme islamique et ses réseaux.
SOMMAIRE
Introduction : – 11 septembre : Terrorisme, islamisme et mondialisation(Préfet Bernard Gérard)
Première partie : La nébuleuse terroriste et ses ramifications : – De la pureté à l'intolérance : l'histoire d'Ussama Ben Laden ; Alain Rodier – Ben Laden : le banquier du terrorisme islamique ; Ahmed Salam – Les spéculations financières de septembre 2001 et l'argent du terrorisme (Marc Chesney) – Les ONG de 'islamisme (Antoine Colonna) – Attentats du 11 septembre : la piste saoudienne (Ali Laïdi) – Les Français d'Al-Qaeda (Ali Laïdi et Éric Denécé)
Seconde partie : La guerre du renseignement et la traque d'Al-Qaeda : – Les attentats du 11 septembre : une faillite du renseignement ? (Jean-Dominique Merchet et Éric Denécé) – Afghanistan : la CIA en mal de sources humaines ? (Jean-Jacques Cécile) – Le trouble jeu des services secrets pakistanais (Philippe Raggi) – La Special Activities Division : le nouveau service Action de la CIA (Florent Guilloud) – Les opérations spéciales au cours de la campagne d'Afghanistan (Éric Denécé) – Les contraintes liées à l'engagement des unités spéciales en Afghanistan (Philippe Wodka-Gallien)
Conclusion : – Les perspectives de la lutte antiterroriste (Éric Denécé)
Annexes : – Cartes - Présentation du Centre Français de Recherche sur le Renseignement
La diversification des enjeux conduit les services à rechercher de nouvelles sources d’information, ouvertes ou secrètes, afin de répondre aux préoccupations de leurs gouvernements. Il leur faut collecter plus de renseignements, recruter davantage d’agents dans de nouveaux milieux, en des lieux plus diversifiés et avec un plus grand professionnalisme.
Le XIXe siècle est ainsi une période charnière dans l’histoire du renseignement : il s’affirme comme un laboratoire d’expériences qui annonce la naissance des services d’espionnage modernes, structures permanentes aux effectifs importants. Ce phénomène, qui prend d’abord naissance en Prusse, s’étend rapidement à tous les pays européens.
Ce troisième tome de L’Histoire mondiale du renseignement présente de nombreux exemples de cette évolution majeure que connait le renseignement et de son intégration progressive dans les appareils d’Etat, mais aussi de son emploi par divers acteurs économiques.