French and Italian

Ouy, dist Hircan, le plaisir et la folie, qui sont deux grands advocatz pour les dames. -Si nous n'avions d'autres advocatz, dist Parlamente, que eulx avecq vous, nostre cause seroit mal soutenue ; mais celles qui sont vaincues en plaisir ne se doibvent plus nommer femmes, mais hommes, desquelz la fureur et la concupiscence augmente leur honneur ; car ung homme qui se venge de son ennemy et le tue pour ung desmentir en est estimé plus gentil compagnon ; aussy est-il quant il en ayme une douzaine avecq sa femme. Mais l'honneur des femmes a autre fondement : c'est doulceur, patience et chasteté. (Nouvelle XLIII: 301) [Parlamente:] Hircan, peult estre celle que vous pensez qui en debvoit estre la plus marrye auroit bien de quoy se recompenser s'il luy plaisoit. (Prologue: 8-9)

Traditionally dismissed as merely a glib poetic exercise or an example of wanton opportunism, Maurice Scève’s first eclogue Arion merits careful reconsideration. Composed in late 1536 as part of a Lyonnais poetic tombeau commemorating the tragically fallen dauphin François, Arion may indeed represent an attempt on the part of Scève to seize the vernacular laurels in the humanistic hub of Renaissance Lyon. However, beyond revealing his role within the literary community of his native city, Arion helps poetically situate a burgeoning Scève within the Renaissance tradition of the eclogue considered broadly (Mantuan, Sannazaro), but especially in relation to the arch-poet of his era and innovator of the French vernacular pastoral, Clément Marot. In fact, analyzed beneath the lens of Marot’s earliest eclogue offerings—a ca. 1515 French translation of Virgil and a 1531 original commemorative piece (through which the Gallic pastoral was standardized, naturalized, or “localized” in France)—Arion reveals a discernable bucolic influence derived, both stylistically and rhetorically, largely from Marot. At the same time, various nods to his Latin predecessors and the original elements of Arion, those prodigious moments when Scève is less given to Marot’s influence, help manifest a pastoral trajectory in his developing œuvre and poetic persona that are fully realized a decade later in Scève’s greatest pastoral achievement La Saulsaye (1547).

The later Middle Ages and early modern period in France were marked by divisive conflicts (i.e. the Western Schism, the Hundred Years' War, and the Protestant Reformation) that threatened the stability and unity of two powerful yet seemingly fragile social entities, Christendom and the kingdom of France. The anxiety engendered by these crises was heightened by the implicit violence of a looming fragmentation of those entities that, perceived through the lens of the Pauline corporeal metaphor, were imagined as corpora mystica (mystical bodies). Despite the gravity of these crises of fragmentation,

BRIGHAM YOUNG UNIVERSITY As chair of the candidate's graduate committee, I have read the thesis of Christopher M. Flood in its final form and have found that (1) its format, citations, and bibliographical style are consistent and acceptable and fulfill university and department style requirements; (2) its illustrative materials including figures, tables, and charts are in place; and (3) the final manuscript is satisfactory to the graduate committee and is ready for submission to the university library.

« Catachronisme » de la ville morte : la capitale du xix e siècle et l'Anthropocène La dévastation et les ruines occupent une place à part dans l'imaginaire pari-sien – la capitale s'est, en effet, souvent imaginée détruite 1. De nos jours, alors que le changement climatique nous préoccupe et que la thèse d'une époque géologique de l'Anthropocène prend de l'ascendant sur les esprits, il est per-mis de se demander si Paris ne s'est jamais vue aux prises avec une catastrophe écologique plutôt qu'avec des bouleversements comme la guerre et la révolution qui ont souvent alimenté l'idée de sa propre fin. Vu la naissance de l'Anthropocène aux alentours de 1800, au moment de la première grande croissance industrielle où l'homme laisse des traces indélébiles sur le globe ter-restre, est-il possible que l'imaginaire parisien se soit conçu une mort à l'image du temps et des processus géologiques qui sous-tendent cet Anthropocène ? Comment l'Anthropocène pourrait-il être lié à une seule ville et à Paris tout particulièrement – non pas Paris en tant que représentation de la France, ni même de la civilisation occidentale, mais Paris en tant que représentation de la planète entière et de toute une époque ? Cette perspective exceptionnaliste est frappante ; néanmoins, elle s'inscrit bien dans le cadre du mythe grandiose que Paris cultive au moins depuis le xix e siècle, un fait que Patrice Higonnet a bien mis en relief dans son analyse de cette « capitale du monde », tout en