
Anıl Arslan
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THESİS by Anıl Arslan
PAPERS by Anıl Arslan
La campagne de fouille, menée avec une équipe internationale de 53 personnes, comportait plusieurs volets : restauration/conservation, documentation et fouilles. Les travaux de restauration/conservation ont porté sur : une reprise des travaux de protection effectués les années précédentes dans la fontaine dorique et le bâtiment des oikoi ; le mobilier métallique issu à la fois des fouilles anciennes et récentes ; et sur la mise en place d’un système de protection du sol et des fondations du propylée Y, à l’est de la terrasse du temple. Les travaux de documentation ont porté sur : la poursuite de l’inventaire général des pièces métalliques issues des fouilles (depuis 1948), la poursuite de l’inventaire général du matériel céramique, avec un accent porté cette année sur les céramiques provenant des fouilles du système défensif, dont l’acropole ; la poursuite de l’analyse des terres cuites architecturales, provenant à la fois des fouilles des bains est et du système défensif. Des fouilles ont été menées en cinq endroits différents. Au sud-ouest, il s’agissait d’élargir les recherches menées autour des bains tétraconques en 2018 et de révéler un peu plus l’étendue du cimetière byzantin. Ces recherches se sont accompagnées d’une analyse des vestiges osseux des sépultures mises au jour. Une datation au radiocarbone permet de dater les inhumations aux alentours de l’an 1000. Au sud-est, une courte mission de vérification visait à éclaircir des détails architecturaux de la fontaine hypostyle. Cette mission a aussi été l’occasion de compléter l’analyse du matériel céramique qui avait mis au jour lors des fouilles du bâtiment au cours des années précédentes. Dans la zone de l’entrée principale du site, une nouvelle zone de fouille a été ouverte au pied de l’escalier monumental. Il s’agit de commencer une étude de l’oikos L, petit bâtiment distyle in antis dont la chronologie et la fonction restent énigmatiques à ce jour. À l’est, les travaux entamés en 2017 et 2018 se sont poursuivis avec la fouille partielle de la pièce 4 de la stoa est, mettant en évidence un important remaniement de la zone dans le courant de la période romaine. Enfin, au nord, les travaux sur la stoa nord se sont poursuivis avec l’implantation d’une nouvelle tranchée cherchant à mettre au jour le contact entre le grand mur de soutien qui protège la terrasse du temple au nord, et l’escalier qui borde l’extrémité ouest de la stoa.
Malgré la brièveté de la prospection, ce sont près d’une vingtaine de sites qui ont été mis au jour, complétant ainsi notre carte archéologique de la région qui compte aujourd’hui plus de 150 sites répertoriés sur près de 180 km2.
Quant aux opérations menées sur le site, elles se sont organisées en travaux de documentation, de restauration, de mise en valeur et de fouilles. Concernant la documentation, l’accent a été placé sur le traitement du matériel céramique issu des fouilles des années 2019 et 2021. La restauration et la conservation ont été menées sur des éléments d’architecture (escalier du bassin romain, mosaïque des bains est) et le mobilier métallique du site. Quant à la mise en valeur, elle s’est attachée cette année à l’organisation des blocs d’architecture de la terrasse du temple, ainsi qu’à l’installation et à la présentation des blocs d’entablement des stoa M et B/Y sur des plateformes métalliques. Les fouilles archéologiques ont été menées dans sept secteurs différents : la stoa X, la stoa est, la terrasse 2 (complexe ouest), l’oikos L, les bains est, le cimetière byzantin et le bassin romain.
La saison 2021 n’aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses institutions. Qu’elles en soient toutes ici remerciées. Nous souhaitons également remercier le ministère de la Culture et du Tourisme turc d’avoir bien voulu nous renouveler sa confiance en nous attribuant l’autorisation de poursuivre nos recherches sur le site de Labraunda.
La campagne de fouille, menée avec une équipe internationale de 53 personnes, comportait plusieurs volets : restauration/conservation, documentation et fouilles. Les travaux de restauration/conservation ont porté sur : une reprise des travaux de protection effectués les années précédentes dans la fontaine dorique et le bâtiment des oikoi ; le mobilier métallique issu à la fois des fouilles anciennes et récentes ; et sur la mise en place d’un système de protection du sol et des fondations du propylée Y, à l’est de la terrasse du temple. Les travaux de documentation ont porté sur : la poursuite de l’inventaire général des pièces métalliques issues des fouilles (depuis 1948), la poursuite de l’inventaire général du matériel céramique, avec un accent porté cette année sur les céramiques provenant des fouilles du système défensif, dont l’acropole ; la poursuite de l’analyse des terres cuites architecturales, provenant à la fois des fouilles des bains est et du système défensif. Des fouilles ont été menées en cinq endroits différents. Au sud-ouest, il s’agissait d’élargir les recherches menées autour des bains tétraconques en 2018 et de révéler un peu plus l’étendue du cimetière byzantin. Ces recherches se sont accompagnées d’une analyse des vestiges osseux des sépultures mises au jour. Une datation au radiocarbone permet de dater les inhumations aux alentours de l’an 1000. Au sud-est, une courte mission de vérification visait à éclaircir des détails architecturaux de la fontaine hypostyle. Cette mission a aussi été l’occasion de compléter l’analyse du matériel céramique qui avait mis au jour lors des fouilles du bâtiment au cours des années précédentes. Dans la zone de l’entrée principale du site, une nouvelle zone de fouille a été ouverte au pied de l’escalier monumental. Il s’agit de commencer une étude de l’oikos L, petit bâtiment distyle in antis dont la chronologie et la fonction restent énigmatiques à ce jour. À l’est, les travaux entamés en 2017 et 2018 se sont poursuivis avec la fouille partielle de la pièce 4 de la stoa est, mettant en évidence un important remaniement de la zone dans le courant de la période romaine. Enfin, au nord, les travaux sur la stoa nord se sont poursuivis avec l’implantation d’une nouvelle tranchée cherchant à mettre au jour le contact entre le grand mur de soutien qui protège la terrasse du temple au nord, et l’escalier qui borde l’extrémité ouest de la stoa.
Malgré la brièveté de la prospection, ce sont près d’une vingtaine de sites qui ont été mis au jour, complétant ainsi notre carte archéologique de la région qui compte aujourd’hui plus de 150 sites répertoriés sur près de 180 km2.
Quant aux opérations menées sur le site, elles se sont organisées en travaux de documentation, de restauration, de mise en valeur et de fouilles. Concernant la documentation, l’accent a été placé sur le traitement du matériel céramique issu des fouilles des années 2019 et 2021. La restauration et la conservation ont été menées sur des éléments d’architecture (escalier du bassin romain, mosaïque des bains est) et le mobilier métallique du site. Quant à la mise en valeur, elle s’est attachée cette année à l’organisation des blocs d’architecture de la terrasse du temple, ainsi qu’à l’installation et à la présentation des blocs d’entablement des stoa M et B/Y sur des plateformes métalliques. Les fouilles archéologiques ont été menées dans sept secteurs différents : la stoa X, la stoa est, la terrasse 2 (complexe ouest), l’oikos L, les bains est, le cimetière byzantin et le bassin romain.
La saison 2021 n’aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses institutions. Qu’elles en soient toutes ici remerciées. Nous souhaitons également remercier le ministère de la Culture et du Tourisme turc d’avoir bien voulu nous renouveler sa confiance en nous attribuant l’autorisation de poursuivre nos recherches sur le site de Labraunda.